Industries, le génie sans gènes ou suicide global mode d'emploi
C’est fous tout ces «Shima» !
Les grands génies modernes nous ont laissé l’un des héritages des plus macabres qu’il soit. Le plus célèbre d’entre eux, le grand Albert1, a ouvert la marche en 1945 avec le tout premier0 «shima» suivi de plus de 2000 petits sous-shima, essais nucléaires dans l’atmosphère et dans le sol. Mais attention, pour la science et uniquement pour la science. La science de la guerre. Quel panache tout de même, les champignons de tout ces états-munis ! Imaginez que pour faire pousser tout ces champignons il en faut des centrales, civiles bien sûr, c'est de l’argent pudique tout de même. Car le plutonium des bombes n’est pas un produit naturel, c’est un sous-produit de réaction de fission. Ici en France, le grand Charles en a fait pousser des champignons, mais pas à Paris, bien évidemment, loin, dans les colonies d’Afrique où les risques de contamination sont bénins. Quel génie ce général ! c’était un militaire du génie au moins non ?
Hier Hiro, 66 ans de contamination progressive de la chaîne alimentaire...
Aujourd'hui Fuku, sans oublier Tcherno. L’escalade : cancers, mutations, stérilités...
C’est cumulatif et irréversible, c'est la source de multiples altérations génétiques qui conduisent à toutes formes de cancers et non moins sympathiques malformations maintenant trop connues. Mais la bête humaine est résistante et il en faut du temps pour mutiler durablement nos gènes, l'ingénierie militaire (pardons pour le pléonasme) a donc développée une autre stratégie morbide, celle de la chimie. L’art de la guerre est grande pourvoyeuse de toutes sortes de poisons liquides, gazeux, etc. Depuis 1914, l’industrie en fabrique en continu à très grande échelle. Selon les besoins le même bidon peut avoir plusieurs clients, soit c'est à usage civil et on colle une étiquette «pesticide», soit à usage militaire, genre guerre humanitaire par exemple, ce sera une étiquette «défoliant2». Le choix des variantes est vaste : gaz de combat, fertilisant, etc.
Notre modèle économique survit, plutôt mal que bien, grâce à sa croissance. Ces usines doivent donc forcément produire encore et encore plus. Alors nos géniaux ingénieurs (il n’y a pas de pléonasme ici) ont remarqué que ces produits tuaient les plantes, mmh, c’est pas bon pour le commerce. Ils ont donc bricolés des végétaux, capables de survivre aux pesticides, les fameux OGM. De survivre, mais une seule fois, pas de blague ! on va vous le revendre l’année prochaine, bizness is bizness, s’pas.
Ouf, les usines sont sauvées, mais comme il reste encore quelques petits malins qui ne veulent pas rentrer dans le rang, c’est-à-dire leurs acheter les bons OGM magiques et tous les bidons de machin-icides qui vont avec. Alors pas de problème, la collusion de nos chères mafias à fait voter des lois interdisant l’usage des semences ancestrales. Et hop la boucle est bouclée, empoisonnement et ruine génétique assurées pour l’éternité.
Ah oui, j’ai oublié de vous parler de l’uranium appauvri (UA) que l’on devrait d’ailleurs appeler «Armes enrichies à l’uranium». C'est un sous produit de traitement dont on ne sait vraiment plus que faire tant il y en a en stock, et du moment qu’on peut faire du blé avec, y’a pas de raison.
Une aubaine pour l’industrie nucléaire : transformer les pays agressés en poubelles radioactives gratuites
L’usage militaire de l’UA est un débouché idéal pour l’industrie nucléaire qui en produit chaque année 50.000 tonnes ; les stocks mondiaux actuels sont estimés à plus d’un million et demi de tonnes, dont 700 000 aux Etats-Unis. Les pays nucléarisés se débarrassent ainsi à bon compte de déchets dont le stockage est très coûteux, en faisant des pays attaqués de véritables « déchetteries radioactives » (Sara Flounders). D’autant que la demi-vie (dite « période ») de l’uranium appauvri est de 4,5 milliards d’années (l’âge de la terre !)
Où trouver de l’UA :
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•quilles de voiliers
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•stabilisateurs de roulis pour bateaux
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•ailerons stabilisateurs pour missiles, drones...
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•Lests dans certains avions
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•blindages de chars
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•obus perforants, missiles, roquettes, balle traçantes…
Les armes de destruction massive à l’UA (majoritairement U238), classées « conventionnelles », attendre encore un peu SVP pour le classement «écologique», sont aujourd’hui fabriquées par un nombre grandissant de pays, douze connus à ce jour, dont Israël, la Turquie, la Russie, le Pakistan et la France. Deux mille cent essais ont été effectués sur le territoire français depuis 1987, dont un millier au centre de Gramat (dans les Causses sauvages du Lot, près du gouffre de Padirac et de Rocamadour) et à Bourges (Cher) et en plein air s’il vous plait (ou non). Les armées de près de cinquante pays, et tous les types de munitions de la panoplie des armes américaines en seraient équipés aujourd’hui. La plupart des armes en contiennent, des simples balles aux bombes « intelligentes » guidées par satellites, en passant par les obus, les missiles, et les ogives des bombes dites « bunker busters » (destinées à détruire les bunkers souterrains enfouis à plusieurs dizaines de mètres).
Les États-Unis ainsi que plusieurs de leurs partenaires de la Coalition et de leurs alliés de l’OTAN font des expérimentations sur les champs de bataille depuis des débuts des années 70, notamment en 1991 pendant l’opération « Sabre du désert » en Irak, puis en Serbie province du Kosovo, en utilisant des métaux lourds chimiquement toxiques et radioactifs utilisés dans plusieurs types de balles, de bombes et le cœur des ogives des projectiles. La poussière d’uranium est recyclée à l’issue du traitement de nouveau combustible nucléaire, après avoir été mélangée avec les résidus du réacteur nucléaire et le combustible lourd, pour fournir à l’industrie manufacturière des armes non fissiles. (source : La-guerre-nucleaire-a-commence)
L’uranium est le meilleur de tous les résidus de métaux utilisés en balistique (parmi le plomb, le fer et le tungstène) parce qu’il présente un ensemble de caractéristiques métallurgiques uniques : c’est un métal extrêmement dense mais malléable (non fragile) ; il est pyrophorique (la poussière d’uranium brûle spontanément à température ambiante) ; et le métal solide d’uranium entre en auto-ignition à environ 77 °C (source CEA «Pyrophoric behaviour of uranium hydride and uranium powders» F. Le Guyadec, X. Génin, J.P. Bayle, O.Dugne). L’uranium a des propriétés très inhabituelles que ne possèdent pas les autres métaux ; il « s’auto-aiguise » (self-sharpening), c’est-à-dire que lorsqu’il frappe une cible à grande vitesse (1 km par seconde ou 3 600 km/h), il s’érode et casse d’une manière qui « aiguisera » continuellement sa pointe - alors que les pointes ou les têtes de projectiles de tous les autres métaux sont rapidement aplaties comme des champignons.

GI (djiaille) manipulant une ogive
à l’uranium appauvri
Ironiquement, la pointe d’UA
est protégée par un capuchon
avant d’être chargée, alors
qu’à ce stade l’uranium
est «quasiment» inoffensif.
Ces caractéristiques confèrent à l’uranium une efficacité supérieure comme alliage perforant dans les ogives ou têtes des projectiles, capable de percer la galvanoplastie des blindages les plus durs et résistants, avec une capacité de pénétration supérieure de 15 % au métal alternatif le plus utilisé, le tungstène, et ce sur de plus grandes distances et à basse vitesse. L’uranium ardent est difficile à éteindre et explose au contact de l’eau.
L’uranium mélangé avec des métaux liquides perçants, dans les armes appelées « shaped charges » (charges creuses) et « explosively formed penetrators » conçues pour de hautes vitesses, peuvent percer jusqu’à 6 mètres de structures en béton renforcé d’un bunker. Les caractéristiques de densité, résistance, ductilité (résilience) et masse (violence de l’impact) de l’uranium sont optimales pour le cœur des ogives des bombes perforantes destinées à des cibles souterraines et à des grottes, grâce à leur capacité à traverser plusieurs dizaines de mètres de terre et conserver suffisamment d’énergie pour percer le béton.
0 un journaliste Allemand, Grégoire Seither, prétend dans un article du 17 MARS 2005, que dans les derniers mois de la guerre 39-45, le Club de l’Uranium termine la Wunderwaffe, l’arme miracle qui permettra à la dernière minute de sauver le Reich. Près de Berlin, sous la supervision des SS, un premier réacteur nucléaire expérimental est mis en service dès 1944 et fonctionnera pendant quelques mois (la version officielle dit que ce réacteur n’a jamais été en service). En janvier 1945, une ogive nucléaire hybride est achevée au centre d’expérimentation de l’île de Rügen dans la Baltique. Le 3 mars, des espions britanniques et soviétiques annoncent avoir vu une gigantesque lueur sur Rügen, c’est le premier essai nucléaire allemand. Le 17 mars, en présence de sommités SS et d’Herman Göring, un deuxième essai à lieu dans la plaine de Thuringe afin de tester la capacité de la bombe à stopper les chars russes. 8 000 prisonniers du camp de concentration de Halde sont regroupés autour d’un pilone portant la bombe. Évaluée à la moitié de la puissance de celle d’Hiroshima, elle surprend même les militaires tant elle a vaporisée les victimes. Deux mois plus tard l’armée allemande capitule.
Grégoire Seither est un journaliste franco-allemand, membre fondateur de la 1984 Network liberty alliance, ainsi que du réseau de presse anti-censure Libertés & Internets.
Sans doute cet article est-il inspiré par le livre d’un historien berlinois Rainer Karlsch «La Bombe de Hitler»- édition Calmann-Levy - qui prouve sur le terrain, là où les bombes auraient explosé, la preuve d'une activité nucléaire par des analysent des sols confirmant, entre autres, la présence de césium 137 et de cobalt 60.
1 comme il le dira plus tard avec tristesse, lui, pacifiste convaincu, il a « pressé sur le bouton ». Son éminent collègue Robert Oppenheimer sera nommé chef du projet Manhattan comme directeur scientifique et ce, lui aussi, malgré ses opinions...
2 L'agent orange, est le surnom donné à l'herbicide employé par l'armée des États-Unis lors de la guerre du Viêtnam. En raison de la présence de dioxine, à la stabilité chimique exceptionnelle, ce défoliant chimique est responsable de maladies chez les habitants des régions touchées, provocant encore et toujours, cancers, stérilités, malformations à la naissance….